Expert certification pour les secteurs du ciment et de la chaux, je suis également gestionnaire de dossiers et auditeur dans ces secteurs ainsi que dans le secteur des granulats. L’agrément technique (ATG) ne représente qu’une part limitée de mon travail chez PROCERTUS, mais elle reste un aspect que je trouve particulièrement stimulant. 

Issu de la fusion de BE-CERT, PROBETON et OCAB-OCBS, dont deux déjà actifs dans l’ATG, PROCERTUS a signé sa nouvelle convention-cadre avec l’UBAtc dès juillet 2024. Depuis lors, la nouvelle organisation gère une série d’ATG portant sur le béton préfabriqué, les granulats inertes pour béton et les liants et additions pour béton. C’est dans ce dernier domaine que j’interviens en tant qu’expert. 

Les nouvelles demandes suivent un flux bien défini. Je peux suivre toutes les étapes d’un dossier sur la plateforme smartflow gérée par l’UBAtc, qu’elles soient purement administratives ou hautement techniques. 

L’UBAtc confie le traitement des dossiers à une structure exécutive, composée d’un ensemble d’opérateurs d’agrément et/ou de certification qui collaborent entre eux. PROCERTUS est opérateur de certification pour le secteur des matières premières du béton. Le Bureau Exécutif, organisé par l’opérateur d’agrément BCCA, dont je suis membre, traite du contenu du texte d’approbation, tandis que PROCERTUS est responsable du volet certification. Lorsqu’un dossier est attribué à PROCERTUS dans le secteur ‘ciment’, j’en deviens le corapporteur. Je travaille en étroite collaboration avec le rapporteur de BCCA, Emmanuel Dehousse, dans un esprit toujours très constructif et convivial. 

En tant que corapporteur pour les ATG ‘ciment’, je rédige les rapports d’assessment sur base d’essais de durabilité en laboratoire, d’audits et d’analyses statistiques. Ces évaluations visent à démontrer l’aptitude à l’emploi du nouveau ciment pour certaines classes d’exposition et d’utilisation. Elles sont indispensables : pour les nouveaux types de ciment non harmonisés, l’ATG constitue une condition d’accès au marché belge. C’est PROCERTUS qui prend également en charge les prélèvements, les rapports initiaux et les audits de suivi. 

Aujourd’hui, je gère activement deux ATG et quelques dossiers en demande. Ce travail me permet de garder un lien direct avec les producteurs, les laboratoires et les autres acteurs du secteur. J’apprécie les échanges avec d’autres domaines techniques lors des réunions du Bureau exécutif, où les comparaisons d’approche sont souvent enrichissantes. 

Même si l’innovation est peut-être plus marquée dans d’autres secteurs, l’ATG me donne l’occasion de suivre de près les évolutions en matière de caractérisation et de performance des nouveaux ciments. Et c’est là, pour moi, tout l’intérêt du travail. 

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